SIG et collectivités territoriales
1. LE CONTEXTE
Pour planter le contexte des Systèmes d’information Géographique (SIG) au sein des différentes collectivités territoriales, on se doit de commencer par définir le terme SIG.
De nombreuses définitions d’un système d’information géographique (SIG) existent.
La définition de Michel Didier pour le Conseil National de l’Information Géographique, 1990 est la suivante :“un SIG est un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision”; celle du Comité Fédéral de Coordination Inter-agences pour la Cartographie Numérique (USA) en 1988, USA est : · “un SIG est un système informatique de matériels, de logiciels et de processus conçu pour permettre : la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation, l’affichage de données à référence spatiale, afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion”.
La différence entre les deux? La deuxième dit explicitement qu’un SIG est un système informatique. La première sous-tend la même chose sous couvert du terme « commodément ». Pourtant, un système d’information n’a aucune raison d’être informatisé. Si nous prenons la première définition telle qu’elle, l’ancienne gestion du cadastre sous forme de feuilles papier faisait bien partie du système d’information de la Mairie: quand l’usager avait besoin du plan de sa parcelle il repartait bien avec sa photocopie du plan cadastral!
Quand j’entends un responsable territorial dire « Nous allons mettre en place un SIG », je commence par lui faire comprendre qu’il en a déjà un et que la phrase adéquate est « Nous allons informatiser notre SIG actuel ».
Jouer sur le mots, « pinaillage »? Pas tout à fait. Dans le premier cas on fait inconsciemment table rase de l’existant, pas au niveau documentaire, mais surtout au niveau du personnel. Le nouveau venu a tous les droits et c’est à chacun de se plier à son fonctionnement. La deuxième version posele nouveau système comme une évolution de l’existant: données, personnel, méthodes de travail. C’est au logiciel de prendre en compte cette réalité et de s’adapter. Le contexte des deux versions est diamétralement opposé.
L’apport des logiciels SIG est de permettre une vision globale des territoires en proposant des outils permettant l’intégration des bases de données textuelles et chiffrées avec le fond cartographique approprié. Cette intégration permet une nouvelle vision du territoire, plus riche, plus synthétique, plus opérationnelle.
Quand une collectivité territoriale informatise son SIG, les principaux objectifs poursuivis sont :
- l’optimisation de l’administration du territoire par la « localisation » des informations qu’elles soient géographiques ou pas,
- la visualisation des résultats de scénarios divers budgétaires ou réglementaires
- la planification et l’aménagement du territoire,
- l’appropriation des informations cartographiques du territoire, qu’elles soient externes comme le cadastre, les réseaux, ou internes comme le PLU, la voirie, les espaces verts, le patrimoine,
- la diffusion à des tiers de certaines informations, à d’autres structures territoriales comme au public.
Pour compléter le contexte de la mise en place d’un SIG informatisé sur un territoire il faut remarquer que ce projet se conçoit toujours en association avec d’autres partenaires :
collectivités locales voisines, concessionnaires de réseaux, etc., principalement dans un souci de partage de l’investissement de départ et de mieux tirer partie des compétences localement disponibles. Le projet, ainsi conçu, devient un carrefour d’échange et de connaissance mutuelle entre les partenaires. Les données du système sont, généralement, constituées dans le contexte public et deviennent rapidement un élément du patrimoine de la collectivité, disponible pour des multiples valorisations.
De nombreuses définitions d’un système d’information géographique (SIG) existent.
Quand j’entends un responsable territorial dire « Nous allons mettre en place un SIG », je commence par lui faire comprendre qu’il en a déjà un et que la phrase adéquate est « Nous allons informatiser notre SIG actuel ».
Quand une collectivité territoriale informatise son SIG, les principaux objectifs poursuivis sont :
- l’optimisation de l’administration du territoire par la « localisation » des informations qu’elles soient géographiques ou pas,
- la visualisation des résultats de scénarios divers budgétaires ou réglementaires
- la planification et l’aménagement du territoire,
- l’appropriation des informations cartographiques du territoire, qu’elles soient externes comme le cadastre, les réseaux, ou internes comme le PLU, la voirie, les espaces verts, le patrimoine,
- la diffusion à des tiers de certaines informations, à d’autres structures territoriales comme au public.
collectivités locales voisines, concessionnaires de réseaux, etc., principalement dans un souci de partage de l’investissement de départ et de mieux tirer partie des compétences localement disponibles. Le projet, ainsi conçu, devient un carrefour d’échange et de connaissance mutuelle entre les partenaires. Les données du système sont, généralement, constituées dans le contexte public et deviennent rapidement un élément du patrimoine de la collectivité, disponible pour des multiples valorisations.
je mène un travail de recherche sur l’utilisation du SIG par les collectivités territoriales au Maroc, notamment dans la gestion de l’environnement.
Merci de m’aider dans ce sens